Description
Dans son œuvre cinématographique Henri Georges Clouzot n’a de cesse d’explorer les limites de l’âme humaine en montrant à quel point les frontières entre le bien et le mal sont poreuses.
Son passage à la Continental, maison de production allemande installée en France, où il tourne L’Assassin habite au 21 (1942) et Le Corbeau (1943), lui vaut de séjourner en prison à la Libération. Il reprend les chemins des studios avec Quai des Orfèvres (1947), autre chef d’œuvre. Par la suite il signe Le Salaire de la peur (1952), Les Diaboliques (1954), ou La Vérité (1960) qui renforcent son image de tourmenteur d’actrices. L’Enfer, film expérimental grandiose, reste inachevé. La Prisonnière (1968). déçoit et l’échec qu’il subit l’éloigne inexorablement du monde du cinéma.
Didier LE ROUX nous permet de (re)découvrir ce réalisateur grâce à de nombreux extraits commentés de ses films.